Fondé par Marie-Thérèse Perrin en 1991 à Cahors, le Printemps se dédie à la photographie plasticienne internationale, alors moindrement reconnue dans le champ de l’art. Dès ses premières éditions, le festival marque sa différence en se déployant dans des lieux qui n’ont pas vocation à présenter des expositions d’art contemporain, en investissant l’espace public et en créant le concept des « Nuits blanches ». Des projets lumières singuliers et parfois spectaculaires sont en effet développés lors de nocturnes au cours desquelles sont également proposées des créations vivantes novatrices.

Lorsque le festival se déplace à Toulouse en 2001, il poursuit sa mutation en s’ouvrant à l’ensemble des champs de l’art et en renforçant sa programmation de spectacles vivants avec notamment Les Soirées Nomades de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Il développe également le contenu et le nombre de ses actions de médiation qui, s’ajoutant à sa gratuité, en font un événement accessible à tous les publics.

En 2015, le festival change de tempo et devient biennal ; l’occasion pour lui de renforcer sa présence sur le territoire en inaugurant L’Adresse du Printemps de septembre, le lieu convivial, accessible et visible de l’équipe au travail et aussi l'espace d’expositions et de rencontres qui préfigurent l’édition à venir.