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Jean-Luc Moerman

Exposition — les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse

Jean-Luc Moerman, vue d'exposition, Les Abattoirs, Toulouse, 2005
Courtoisie Galerie Suzanne Tarasiève, Paris et Galerie Rodolphe Jansen, Bruxelles

© Printemps de septembre, photo André Morin

 

Né en 1967 à Bruxelles, il y vit et y travaille. 

 

La peinture de Jean-Luc Moerman se définit comme une peinture de l'exhubérance, de la dépense, une jubilation calme, mais ininterrompue, une répétition sans fin qui crée ses propres images, et un investissement énergétique qui crée son propre univers. Sa peinture semble se générer par elle-même, comme de l'intérieur, dans un entrelacs de vagues organiques pour se répandre dans l'espace physique et psychique du spectateur.

 

Passionné par le tatouage et l'éthnopsychiatrie aussi bien que le graffiti et l'utopie, il envisage son travail comme un relais entre le monde de l'intérieur et celui de l'extérieur : « Ce qui m'intéresse aussi, c'est l'idée d'entre-construction : les humains construisent des objets, des fétiches, des supports qui convoquent des esprits, des divinités, et ces humains sont construits par ces manières de faire. C'est la manière dont j'envisage mon travail : je construis une oeuvre, mais je suis un peu construit par elle. Par ma pratique. » (Extrait d'un entretien avec Hans Ulrich Obrist)